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Deux chef-d’oeuvres : Netquiz et Di@logos Netquiz et Di@logos : deux logiciels simples et pratiques qui démontrent, encore une fois, que les possibilités d’utilisations des TIC en pédagogie sont très vastes. Réjean Jobin du CCMD (Centre collégial de développement de matériel didactique) m’a vraiment captivé pendant les 45 minutes de sa présentation en me démontrant les multiples possibilités de ces deux bijoux. Ce sont des logiciels qui permettent de mettre sur Internet (en format HTML) des examens formatifs (Netquiz) et des dictées (Di@logos) sans connaître le langage HTML. Ils fonctionnent en environnement Windows ou MacOS, aussi bien en anglais qu'en français (toutes les versions sont sur le même CD-ROM). Ils nécessitent par contre 32 Méga-octets de mémoire vive et le greffon ("plug-in") Quicktime 4.0 installé dans un ou l’autre des fureteurs Netscape Navigator ou Internet Explorer (pour l’exécution de la dictée ou de l’examen). Les sons, les images et les vidéos ajoutent des éléments multimédia qu’il était impossible de placer dans des examens ou des dictées traditionnels. Netquiz permet, tout en étant d’une simplicité déconcertante, la construction de tests formatifs allant jusqu’à 100 questions. Ces dernières peuvent être de différentes formes : association, choix multiples, lacune, mise en ordre, vrai ou faux. Netquiz est avant tout un constructeur qui permet de publier ces examens sur Internet en les convertissant en fichiers HTML. Une fois la conversion faite, il ne suffit que de mettre les fichiers en ligne sur un serveur Internet. À partir de là, toute personne peut «faire» l’examen s’il se sert d’un fureteur ou du greffon ("plug-in") Quicktime. Il peut y avoir de multiples applications de ce logiciel en pédagogie à n’importe quel niveau. Les professeurs peuvent maintenant, grâce à Netquiz, demander à leurs élèves de créer des examens eux-mêmes et de recueillir ainsi les meilleurs questions pour le «vrai» examen dans la matière enseignée.
Les résultats et le nombre d’essais sont affichés sur la dernière page du test en question et c’est là que j’ai détecté une des seules source de biais de Netquiz : l’élève peut facilement aller chercher les réponses dans le code source de la page... Il pourrait ensuite inscrire son nom dans la page de résultats (dans la case prévue à cet effet) et imprimer les résultats qui semblent les plus adéquats à présenter à son professeur. Une autre chose m’a déplu : dans les questions de type "lacune", on doit inscrire correctement la réponse... en tenant compte des majuscules! Simple petit bogue qui se règle en quelques minutes pour un programmeur, mais tout de même présent. Di@logos (oui, oui, c’est comme ça qu’on l’écrit!) est bâti sur le même principe que Netquiz : on construit quelque chose afin de le mettre sur Internet. Dans ce cas-ci, ce n’est pas un examen, mais bien une dictée qu’on peut séparer en blocs de quelques mots. C’est ici que le son prend toute son sens dans le logiciel. Celui qui construit une dictée doit l’enregistrer préalablement (à l’aide d’un micro et d’un logiciel) et la mettre sur la page pour que l’utilisateur qui est sur Internet entende la dictée avant de l’écrire. À chaque étape de la dictée, celui qui l’exécute sur une fureteur doit valider le texte qu’il a écrit et peut ainsi voir le nombre d’erreurs (s’il y en a) qu’il a fait en tapant la dictée. Je me suis moi-même mérité une copie de Di@logos (merci M. Jobin) ; - )* et je trouve que cet outil, ainsi que Netquiz, sont vraiment un type différent de logiciel dans l’application des TIC à la pédagogie. Ils sont différents puisque qu’ils ne servent pas nécessairement seulement en classe, mais restent tout aussi utiles (et même plus) que d’autres logiciels ayant rapport à la pédagogie et à l’informatique. Allez jeter un coup d’oeil par vous-même sur le site de CCDMD, ils ont développé de multiples logiciels utiles en pédagogie. Site du CCDMD : www.ccdmd.qc.ca *il y avait le tirage d’une copie de Netquiz et de Di@logos à la conférence et l’heureux gagnant de Di@logos est l’auteur de ce texte. |